Lire le Nouveau Testament – XXV. La vocation – I
mis à jour – 2015
Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière – en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu: c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. Rm 12, 1-2
Frères, chacun doit rester devant Dieu dans la situation où il a été appelé. Au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce à la miséricorde du Seigneur. Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les nécessités présentes; oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi. Tu es marié? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme? ne cherche pas à te marier. Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché; et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes, et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter. Frères, je dois vous le dire: le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas; ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas; ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien; ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons. J’aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur. 1 Co 7, 25-32
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée; cet Evangile, vous l’avez reçu; c’est en lui que vous tenez bon, c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants. Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu: le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il fut mis au tombeau; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures, il est apparu à Pierre, puis aux Douze; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort -, ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis. Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi. 1 Co 15, 1-10
image: Le Carmel de France (carmel.asso.fr)
sources: Traduction officielle liturgique de la Bible (Mame, 2013)