Une étreinte de feu – 464 / Anselme de Cantorbéry

Anselme de Cantorbéry

O Dieu qui scrutes les reins et les cœurs, Tu pénètres les secrets de ma pensée. Devant Toi est à découvert ce que Tu as semé dans mon âme et qui peut T’être offert; Tu connais aussi ce que moi-même ou l’homme ennemi avons répandu. Ce que Tu as semé, nourris-le, fais-le croître jusqu’à son achèvement. De même que je n’ai rien pu commencer de bon sans Toi, de même je ne puis l’achever loin de Toi. Ne me juge pas, ô Dieu de miséricorde, d’après ce qui Te déplaît en moi, mais ôte de moi ce que Tu n’y as pas mis. Je ne puis me corriger moi-même sans toi.

Anselme de Cantorbéry, Ne me juge pas, ô Dieu de miséricorde (parlafoi.fr)

image: Saint-Jean-Cap-Ferrat / France (2024)

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