Thomas d’Aquin
Tant que nous sommes en ce monde, le mouvement intérieur du désir ne reste pas en repos, car il nous est toujours possible de nous rapprocher davantage de Dieu par la grâce. Mais quand nous aurons atteint la béatitude parfaite, il ne restera plus rien à désirer, parce qu’on aura la pleine jouissance de Dieu, en laquelle nous obtiendrons aussi tout ce qui aura pu être l’objet de nos désirs pour les autres biens.
Saint Thomas d’Aquin, La somme théologique – Sur la joie (docteurangelique.free.fr)
image: Corvara in Badia, Italia (paesionline.it)